Le grand retour d'Alireza Firouzja ?

En 2021, le prodige avait ébloui le monde entier en franchissant la barre des 2800 Elo à seulement 18 ans.

Puis, après un tournoi des Candidats 2022 raté, il s'était éloigné des échiquiers pour se lancer dans la mode, réalisant des résultats qui n’étaient souvent pas à la hauteur de son talent.

Mais le Français semble bel et bien avoir retrouvé sa motivation, allant jusqu’à disputer l’open de Rouen pour se qualifier in extremis au Tournoi des Candidats, avant de terminer 5e du Tata Steel Chess avec un style très spectaculaire, battant notamment le vainqueur du tournoi Wei Yi et le Champion du Monde Ding Liren.

"Lors des dernières rondes, nous avons isolé un peu les deux premières tables en les éloignant du public, pour éviter tous types de problèmes."

Jean-Michel Péchiné a interviewé Tufek Ababsa, président du club de Rouen, qui revient sur la participation d'Alireza Firouzja à son open.

Un véritable rêve, totalement inespéré, mais aussi un moment stressant du fait de la pression sur ses épaules. Il nous raconte le buzz mondial provoqué par son tournoi, l'affluence inhabituelle du public et la gestion du premier échiquier de son tournoi, pris d'assaut !

Ce n’est pas tous les jours qu’on voit une partie avec plus de 1000 points Elo d’écart entre les deux joueurs ! Matthieu Cornette analyse une partie de Philippe Andrieu, classé 1686, et premier adversaire d'Alireza Firouzja à Rouen. Le joueur amateur, très surpris, nous donne ses impressions après ce match qu'il n'oubliera pas de sitôt.

Enfin, Namig Guliyev a passé deux semaines avec Alireza, à Chartres puis à Rouen. Il décrypte la victoire décisive du Français contre son plus redoutable adversaire, Gata Kamsky, et dévoile les émotions fortes lors de cette folle course aux Candidats.

Depuis sa naissance, le jeu d'échecs a évolué : vizir remplacé par la dame, introduction du roque, utilisation des pendules…

Nous assistons aujourd'hui à une nouvelle page dans cette histoire échiquéenne en perpétuel mouvement : l'avènement de l'Intelligence artificielle. L'avenir des échecs apparaît à la fois passionnant, avec la découverte de nouveaux principes stratégiques inexplorés, mais aussi inquiétant face au risque de triche et de l'ennui provoqué par les préparations théoriques à rallonge qui favorisent les matchs nuls.

Comment les humains peuvent-ils s'emparer de cette rupture technologique pour continuer à jouer avec passion aux échecs ?

Dans votre revue de février, vous découvrirez un dossier spécial IA : 

• Bachar Kouaty, Mathilde Choisy et Jean-Marc Pailhol nous présentent leurs réflexions, tirées de l’ouvrage Un coup d’avance.
• Peter Doggers, qui va publier en octobre un nouveau livre, La Révolution des Echecs, a accepté de répondre à nos questions, en particulier sur l'influence de l'Intelligence artificielle.
• Vous découvrirez l’incroyable histoire du premier programme d’échecs créé par Alan Turing en 1948, pour des ordinateurs qui n’existaient pas encore !

Les humains vont-ils changer de style aux échecs, sous l'influence des ordinateurs ?

"Il y a un intérêt purement théorique à faire jouer des ordinateurs à 3500 Elo. Cela nous permet de voir ce qui se fait de mieux dans leur traitement. Et avec les ordinateurs, on voit une nouvelle façon de traiter les positions. On pense déjà à cette mode de pousser le pion h..."

Le grand maître Matthieu Cornette analyse quatre parties très instructives entre ordinateurs. Une plongée vertigineuse dans les entrailles des modules utilisant les réseaux neuronaux !

Joueuse d'échecs émérite durant son enfance, Nathalie Franc est aujourd’hui pédopsychiatre. Elle s’intéresse particulièrement aux troubles du comportement chez l’enfant et l’adolescent tels que l’autisme, les troubles dys et le trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité.

Elle est convaincue que les échecs ont des effets thérapeutiques pour les enfants avec des troubles du neurodéveloppement.

Vous découvrirez dans votre revue son interview par Gabrielle Nex.

"Les règles du code vestimentaire ne sont pas appliqués par des professionnels des relations publiques, mais par des arbitres d’échecs. Ce sujet dépasse leur domaine de compétence." (David Llada, Journaliste et photographe, directeur du marketing et de la communication de la FIDE de 2019 à 2023)

Une amende de 100 euros a été infligée à une joueuse par la Fédération internationale à cause de... ses baskets !

Les règles vestimentaires imposées par la FIDE sont-elles trop strictes ?

Tel est le débat de février, avec Sophie Milliet, Matthieu Cornette et David Llada, à retrouver dans votre revue !