En bref
Le classement
Impitoyable : Andreea Navrotescu n'a laissé aucune chance à ses adversaires. Le classement parle de lui-même, bravo Andreea !
"Quand le travail finit par payer... Un peu trop tard malheureusement mais je ne vais pas me plaindre 😁.
Merci également beaucoup à Lance Leslie-Smith et Aga Sapkowska Milewska pour avoir fait un travail incroyable dans l'organisation de tournois, en particulier pour les femmes ! Rendez-vous à la prochaine édition." (réaction d'Andreea Navrotescu sur Facebook)
En remportant le tournoi Challengers, Andreea Navrotescu gagne le droit de participer au Memorial Menchik 2025, tournoi majeur qui permettra probablement de réaliser une norme de maître international.
Jouez et gagnez comme Andreea Navrotescu avec les noirs
33... De2+ 34. Rg1 Fc3! Le fou d2, cloué, est perdu.
Une combinaison à l'image du tournoi d'Andreea Navrotescu : expéditive !
Les parties du tournoi
Vera Menchik, figure tutélaire des échecs féminins anglais
Les tournois Vera Menchik, organisés par la Fédération anglaise des échecs au London Mindsports Center, ont pour but de valoriser les échecs féminins, et permettre à des joueuses de réaliser des normes.
Le nom de ces tournois, Vera Menchik, est un hommage à la première championne du monde d'échecs féminins en 1927, qui fut aussi la première femme capable de rivaliser avec des hommes au plus haut niveau.
Née à Moscou le 16 février 1906, elle doit quitter la Russie lorsque survint la Révolution de 1917. Vera et sa mère s'installent alors en Angleterre.
En 1925, elle bat la triple championne d'Angleterre Edith Price, et s'affirme ainsi comme la meilleure joueuse du pays.
Elle est tué en 1944 par un missile V1 lancé par l'Allemagne. Ce tournoi marque donc le 80e anniversaire de la mort de la championne.
« On m’a souvent demandé ce qui m’a incité à jouer sérieusement aux échecs ? Dans d’autres circonstances, je n’aurais jamais passé mon temps de cette manière mais les échecs sont un jeu tranquille et, par conséquent, le meilleur hobby pour une personne qui ne parle pas l’anglais. » Vera Menchik