Chess-Boxing

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En bref

Dans ce 104 timoré et fidèle à son image, Iepe « The Joker » Rubingh, lui-même, affronte Carl « Le Manouche » Strugnell, l'un des tout premiers chess-boxeurs français, qui dispute ce soir son troisième match...

Jeudi 22 octobre 2009, quelque part dans les sous-sols fastueux du 104, à quelques centaines de mètres des bureaux un poil moins clinquant de Gonzai. On est au cœur du XIXe arrondissement. On est surtout en plein cœur de l'art week parisienne.

Initialement, le Chess-Boxing n'était qu'une folie parmi d'autres, tout droit sortie de l'esprit torturé du dessinateur Enki Bilal. Le principe se veut d'une simplicité à la hauteur du génie de l'idée.

Deux combattants s'affrontent pour la victoire, alternant un round d'échecs et un round de boxe. Sort vainqueur de l'affrontement, le premier à infliger « Echec et Mat » ou « Knock Out » à l'autre avant la limite des onze rounds. En alliant défi physique et intellectuel, tout la subtilité de cet art singulier tient autant à la capacité du combattant à gérer cet oxygène qui fuit irrémédiablement le cerveau pour se répartir dans le muscle, qu'à la faculté de rester lucide et être capable de reprendre une partie d'échecs qu'on a laissé trois minutes plus tôt - les coups de poing dans la gueule n'aidant pas spécialement en la matière. Le combat se fait sur le ring, les guerres sont menées sur l'échiquier.

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