En bref
Né en 1935, Bent Larsen a appris à jour lors de son enfance. En 1954, il remporte son 1er titre de Champion du Danemark, et décroche le titre de Maître International.
En 1956, il participe à l'Olympiade de Moscou, et décroche la médaille d'or au 1er échiquier (+11 =6 -1), et le titre de Grand Maître International.
Il apparaît alors comme l'un des rares occidentaux à pouvoir lutter contre l'hégémonie soviétique, rejoint plus tard par Bobby Fischer, qui fera équipe avec lui en 1970 lors du match URSS- Reste du Monde. Grâce à ses résultats, Bent Larsen y occupa le 1er échiquier, devant Fischer.
En 1964, il est le seul non soviétique à se qualifier lors du tournoi interzonal d'Amsterdam. Qualifié pour le match des candidats, il domine Ivkov en ¼ de finale (5,5-2,5), avant d'être éliminé en ½ finale par Mikhail Tal (4,5-5,5).
Il se qualifie de nouveau lors de l'interzonal de Sousse en 1967, réalisant à cette occasion une de ses plus belles performances, puisqu'il remporte seul ce très fort tournoi avec 1,5 point d'avance. Qualifié pour le match des candidats, il est de nouveau éliminé en demi-finale, cette fois-ci par Boris Spassky (2,5-5,5), après avoir battu Lajos Portisch en ¼ de finale (5,5-4,5).
En 1970, il termine 2e de l'Interzonal de Palma de Majorque derrière Bobby Fischer. Il bat Uhlman en ¼ de finale (5,5-3,5) avant d'être écrasé par Fischer (0-6) en demi-finale.
Non qualifié lors de l'interzonal de Leningrad en 1973, il aura une dernière occasion de participer au match des candidats après l'interzonal de Bienne en 1976, où il se qualifie grâce à sa première place. Il est éliminé en ¼ par Portisch sur le score de 4,5-5,5.
Il remporta également de nombreux tournois, dont celui du Havre en 1966 et celui de Monte Carlo en 1968. Sylvain Zinser, qui eu l'occasion de le rencontrer lors de ces tournois, garde le souvenir d'un passionné du jeu, très disponible et sympathique.
Bent Larsen a longtemps collaboré à la revue Europe-Echecs, partageant ses analyses avec les lecteurs. Son approche originale et la profondeur de sa réflexion sont illustrées dans l'ouverture à laquelle il a laissé son nom : 1. b3.