En bref
En avril 2007, François Bayrou était en couverture d'Europe Échecs ! Un choix surprenant, mais qui n'avait rien d'un engagement partisan. À l'occasion de la campagne présidentielle, nous avions contacté les candidats pour évoquer le jeu d'échecs, qui s'affirmait comme un outil pédagogique dans les écoles. François Bayrou avait alors répondu de bonne grâce, nous accordant un long moment pour présenter sa vision des échecs. Suite à sa nomination comme Premier ministre, nous mettons à votre disposition ce document d'archive.
En 2007, la FFE venait de signer une convention avec le ministère de l'Éducation nationale, et sept ans après la reconnaissance des échecs comme sport, notre discipline s'affirmait comme un levier pour favoriser l'apprentissage des enfants et renforcer la citoyenneté. Il nous avait donc semblé utile de demander aux candidats ce qu'ils pensaient du jeu d'échecs.
L'éditorial de ce numéro rappelait un principe toujours valable de nos jours : "Nous tenons à préciser qu'Europe Échecs n'a pas de ligne partisane et que le choix éditorial de la couverture a été fait uniquement en fonction de l'actualité."
François Bayrou ayant été le seul candidat à répondre à nos questions, il a logiquement été choisi pour figurer en couverture : "Nous avons constaté qu'en 45 jours, Mr. Nicolas Sarkozy, Mme Ségolène Royal ou encore Mme. Marie-George Buffet, pour ne citer que ceux-là, n'ont pas eu le temps de répondre à nos questions."
Les échecs présentent à mes yeux deux avantages majeurs : exercer nos capacités d'abstraction et de concentration d'une part, et respecter profondément son adversaire d'autre part. Il y a aujourd'hui trop peu d'activités qui mettent en avant ces qualités.