En bref
L’énième manœuvre politicienne de Léo Battesti n’aura échappé à personne.
Aujourd’hui, il est l’acteur principal de cet épisode électoral :
« L’incroyable erreur commise par la liste de Diego Salazar, malheureusement ignorée par la Commission de Surveillance des Opérations Électorales, puis avalisée par le Comité Directeur, me place devant une situation plus qu’embarrassante. Je suis pour que le débat aille à son terme ».
Pourvu qu’il se sorte de cette « situation plus qu’embarrassante » devant laquelle on le place. Impressionnant … de prévisibilité, voilà notre Héros national.
Rectifions tout de même ce tir raté : notre équipe n’a commis aucune erreur.
Avertis des vides juridiques auxquels nous pourrions être confrontés, nous avons veillé à nous assurer de la validité de la candidature de notre médecin auprès de la Fédération.
Bien avant le dépôt des listes, Stéphane Escaffre, a transmis un avis favorable sur cette candidature, qui nous a ensuite été relayé par la CSOE, chargée de « contrôler la recevabilité des candidatures et exiger la délivrance de tout élément utile à cette fin ».
La candidature de Sébastien Cossin a ainsi été validée avant, puis après le dépôt des listes, pour être finalement entérinée par le Comité Directeur fédéral.
Nous savons que, n’étant pas leur priorité, les aspects juridiques sont en général ignorés par les instances dirigeantes de la Fédération. Nous en avons ici une démonstration flagrante : la mission de contrôle qu’elle accepte volontiers de remplir à ce stade tardif de la campagne n’a pas été une priorité lorsqu’il était opportun de la réaliser, à notre demande.
Ce mauvais résultat nous serait aujourd’hui imputable. Non, ce n’est pas une plaisanterie…
Léo Battesti a le don particulier de s’abriter derrière des prises de positions collégiales quand il est personnellement en danger, pour s’isoler en attaquant lorsque le vent ne peut tourner qu’en son unique faveur.
En dépit de la méthode, il n’hésite pas d’ailleurs à affirmer ouvertement l’« ignorance » de ses instances (CSOE et Comité Directeur), pourvu qu’il surplombe le décor. C’est un métier !
Dénoncer avec tant d’aplomb l’incompétence d’autrui là où on a manifestement pêché soi-même montre tout le courage du candidat à la présidence.
Nous sommes atterrés par son détournement soudain de la CSOE. Alors que nous alertions cette dernière sur les dérives imposées à notre équipe, nous sommes bien placés pour savoir que la CSOE a quelque peu été « empêchée » d’exercer sereinement sa mission du fait d’interventions « en force » du Directeur de la communication.
Nous sommes atterrés de voir Léo Battesti affirmer l’ignorance du Comité Directeur qu’il vice préside, et essayer de nous faire croire à nos propres défaillances.
Vouloir se faire passer pour rassembleur lorsque l’on est si doué pour diviser laisse percevoir à quel point Léo Battesti, avec la mentalité qui est la sienne, s’est trompé d’endroit.
Le Ministère des sports, la CSOE et notre liste désavouent le fonctionnement de notre Fédération. C’est qu’il doit bien y avoir un problème.
Devant un tel flou artistique, le Ministère recommande le remplacement de notre médecin ou un report des élections. Un recours ultérieur entraînerait leur annulation pure et simple.
La Fédération aura ainsi pu illustrer sa méthode pour être crédible auprès des institutions.
Quant à Léo Battesti, s’il se montre dédaigneux, il entend bien nous faire voter pour lui.
Il est temps pour nous de reprendre le travail de fond dont on veut nous éloigner, pour se donner une chance d’évoluer un jour au sein d’une Fédération unie et structurée.
Communiqué de M. Diego Salazar