Polugaevsky vs Tal, 1969

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En bref

« J’étais parvenu à cette position dans mes analyses avant la partie. Et maintenant 25 coups ont déjà été joués ! » Polugaevsky — « J’avais préparé cette idée pour Petrosian, mais elle ricocha pour frapper Misha ! » Spassky. Par Georges Bertola.

Georges Bertola « Les grandes parties du passé »

Lors d’une de mes rencontres avec Lev Polugaevsky (1934-1995), alors qu’il venait de s’installer en France, il me fit une remarque curieuse :

« En Occident où règne un système capitaliste qui prône la concurrence, la performance, le profit, beaucoup de joueurs d’échecs professionnels n’ont pas l’obligation d’obtenir des résultats probants, si ce n’est de se faire remarquer en passant inaperçu, alors qu’en URSS, dans un système socialiste qui prônait l’égalité des chances, seuls les meilleurs pouvaient, sélectionnés par le comité du sport, espérer jouer dans des tournois à l’étranger ! »

Polugaevsky et Tal à Riga en 1958

En URSS les échecs représentaient un modèle d’intelligence valorisé par une élite censée démontrer la supériorité du communisme par rapport au capitalisme. Ce fut entre autres l’un des enjeux du match Spassky-Fischer.

Faire un usage politique du jeu d’échecs n’était pas une nouveauté. Le moine dominicain Jacques de Cessoles au début du XIVe siècle, avec son traité « Le jeu des échecs moralisé », en fit un ouvrage d’abord destiné à l’éducation des jeunes aristocrates pour justifier l’ordre féodal. Récemment j’ai découvert dans le propos d’un des personnages de Romain Gary cette remarque étonnante :

« …le jeu d’échecs avait été sans doute inventé par les prêtres chaldéens pour détourner le pouvoir de réflexion et de raisonnement du peuple vers les jeux abstraits et l’empêcher ainsi de mordre sur la réalité et de s’exercer d’une manière dangereuse pour le pouvoir établi. » (Lady L. Romain Gary Gallimard 1963)

Livre de Lev Polugaevsky

J’avais été très surpris d’apprendre que Polugaevsky consignait toute ses préparations dans des cahiers et qu’il pouvait attendre parfois plusieurs années avant de saisir l’opportunité d’en faire usage. Il tenait ses préparations au chaud pour les grandes occasions et lors d’un voyage en train et il se fit dérober une mallette qui contenait tous ses secrets et autres nouveautés théoriques à la vieille d’un championnat de l’URSS, ce fut un drame.

Lev était réputé pour le sérieux de ses préparations et il était considéré par ses pairs comme l’un des meilleurs théoriciens. Il ne pouvait tester ses nouveautés que confronté aux meilleurs joueurs pour confirmer leurs validités. Aujourd’hui, au contraire, l’examen se fait avec les meilleurs logiciels et la rapidité de l’information ne permet plus de patienter et on peut observer les meilleurs joueurs dévoiler leurs secrets même dans des parties rapides. Ce n’est plus la même approche car comme me l’a fait remarquer le GM Florin Gheorghiu : « C’est la petite machine qui fait l’essentiel du travail ! ».

Accroché par Semion Furman, entraîneur du champion du monde junior Anatoly Karpov, dans la première ronde du 37e championnat de l’URSS, ce fut sa seule défaite. Lev réussit, la ronde suivante, à placer une variante qu’il avait analysée en compagnie de Boris Spassky. Une préparation restée dans les tiroirs qui n’avait pu être utilisée dans le match pour le titre mondial joué quelques mois auparavant.

Mihail Tal et Lev Polugaevsky en 1979

Lev obtint une superbe victoire contre l’ex-champion du monde Tal, il réussit à surmonter l’une de ses faiblesses relevées par ses pairs, supporter la tension dans les moments critiques qui lui faisait parfois défaut face aux adversaires les plus dangereux.

Lev Polugaevsky en 1982 à Lucerne
Mihail Tal en 1982 à Lucerne

L’ex-champion du monde Karpov qui l’avait affronté en quart de finale du championnat du monde en 1974 avait constaté qu’avec les Blancs, Polugaevsky se conduisait comme un stratège accompli, alors qu’avec les Noirs il devenait hésitant et imprudent. Il manquait de confiance en lui, ce qui lui faisait penser que Lev n’avait pas tout-à-fait l’étoffe d’un champion du monde.

Pourtant cette superbe partie fut bientôt suivie de six autres victoires qui lui permirent ainsi de partager la première place du prestigieux championnat d’URSS en compagnie du champion du monde détrôné Tigran Petrosian.

Fischer vs Spassky­,Oolympiade de la Havane en 1966 (Tal et Polugaevsky en spectateurs)

« J’avais préparé cette idée pour Petrosian mais elle ricocha pour frapper Misha ! » Spassky

Lev Polugaevsky - Mihail Tal, URS-ch37 Final Moscow, 07.09.1969 — Défense semi-Tarrasch [D41] — Commenté par Lev Polugaevsky & Georges Bertola.

1.c4 f6 2.c3 e6 3.f3 d5 4.d4 c5 5.cxd5 xd5 6.e4

Un coup naturel avec lequel les Blancs occupent le centre en gagnant un tempo. GM Polugaevsky — C’est principalement Boris Spassky qui est à l’origine du succès de cette variante car à l’époque on pensait que les échanges apportaient une égalisation facile pour les Noirs et chez les Maîtres 6.e3 avait la préférence.

6…xc3 7.bxc3 cxd4

« Les Noirs facilitent d’autres simplifications. Si 7…c6 8.a3 empêche l’arrivée du Fou sur b4. » GM Polugaevsky

8.cxd4 b4+ 9.d2 xd2+

« Après 9…a5 10.b1! xd2+ 11.xd2+ xd2 les Blancs sont mieux. » GM Polugaevsky — Le contrôle du centre associé à une meilleure activité des pièces et un Roi centralisé pour affronter la finale sont des avantages tangibles.

10.xd2 0-0 11.c4 c6

« Le plus sûr, 11…d7 12.0-0 b6 avec l’idée de consolider l’aile Roi en amenant le Cavalier sur f6 est moins entreprenant . » GM Polougaevsky

De nos jours, le plus souple « …d7 » a la préférence et s’est imposé dans la pratique et fait l’objet de nombreuses analyses dans l’ouvrage « Play the semi-Tarrasch! » signé Tibor Karolyi (Chess Evolution 2018) .

La partie Kuzmin-Tal (Sochi 1970) se poursuivit de manière instructive après 13.e5 b7 14.e3 c8 15.d3 xc1 17.xc1 b8 18.d2 c8 avec des chances à peu près égales.

12.0-0 b6 13.ad1

On considère maintenant ce coup plus énergique que 13.fd1 qui fut joué par Alekhine lors de son match contre Euwe en 1937. Pour l’attaque du centre, les Tours blanches doivent être disposées en d1 et e1. Commentaire des GM Polugaevsky et Gulko dans le bulletin du club central de Moscou.

13…b7 14.fe1

Après 14.♖fe1

« Cette même position a été obtenue dans la 5e partie du match du championnat du monde Spassky-Petrosian en 1969. Avec son sens unique du danger, Petrosian continua avec 14…c8, évitant ainsi la principale menace, bien qu’il ait eu des difficultés après 15.d5 exd5 16. xd5 et fut incapable de sauver la partie.

Beaucoup de commentateurs, Mikhail Tal inclus, recommandait dans la position du diagramme que le Fou devait être chassé de la case c4 avec l’immédiat 14…a5 ou après 14...c8 15.d5 a5.

(Il est intéressant de constater que Petrosian a rejeté ce coup à cause de 16.dxe6 xc4? 17.exf7 h8 18.xd8 cxd8 19.xd8 xd8 20.e5 +- et les pions passés assurent le gain. Une analyse de Geller renforce le jeu noir après 16…xd2! 17.exf7 h8 18.xd2 xc4 19.xc4 xc4 20.e5 c8 21.e6 xe6 22.xe6 g6 += GB )

Naturellement, ils ne savaient pas que nous avions analysé cette position à Dubna, Spassky et moi, alors que je me préparais pour mon match contre Alexandre Zaitsev pour le titre de champion de l’URSS. Accessoirement, à l’issue de notre analyse conjointe, Boris et moi avions convenu que l’un ou l’autre d’entre nous avait le droit de l’utiliser à la première occasion qui se présenterait. » GM Polugaevsky

La partie Spassky-Petrosian reste exemplaire pour illustrer la puissance que peut représenter un pion passé.

« Le pion passé est un criminel si dangereux qu'il ne suffit pas de le placer sous surveillance policière mais qu'il est indispensable de « le mettre en prison » à l'aide d'un bloqueur. Sans cela, l'avancée du pion risque de devenir irrésistible. » Nimzovitch

(A partir du diagramme près 14.fe1) 14…c8 15.d5 exd5 16.xd5 a5 17.f4 c7 18.f5 xd5 19.exd5 c2 20.f4 xa2 (L’erreur décisive selon Geller qui indique 20…ce8 21.d6 xe1+ 22.xe1 d3 += sans doute optimiste après 23.d4!) 21.d6 cd8 22.d7 c4 23.f5 h6 24.c1 a6 25.c7 b5 26.d4 b6 27.c8 b6 28.c6 d6 29.xd8 xf5 30.c6 1-0

Après 30.♘c6 1-0

« Après la partie, quelques Maîtres m’ont demandé à quel moment Petrosian avait commis l’erreur décisive. Il me semble que cette question représente la meilleure description du jeu de Spassky qui a remporté la victoire dans un style magnifique. » GM Bondarevsky (secondant de Spassky)

Cela reste un très bel exercice sans l’aide d’un logiciel…Vous trouverez la réponse dans le livre de Kasparov « Mes grands prédécesseurs ». (3e volume)

14…a5

« L’ex champion du monde n’avait aucune raison de s’écarter de sa propre recommandation. » GM Polugaevsky

15.d3 c8 16.d5!

Cette manière de résoudre le problème posé par les pions centraux devint une référence.

16…exd5

16…d6!? mérite considération ici ou au coup précédent 17.dxe6 xe6 18.d4 e5 19. f5 += Dokhoian- Webb (Moscou 1989)

Dangereux est 16…c4?! 17.xc4 xc4 18.dxe6 xd2 19.exf7+ xf7 20.xd2 xe4? 21.xe4 xe4 22.g5 +-

17.e5!

Après 17.e5!

« C’était sur ce sacrifice de pion inattendu que se fondait l’ensemble de notre analyse. Les Blancs jouent pour une attaque directe qu’il est difficilement possible de parer. » GM Polugaevsky

17…c4

« Si 17…c6 18.d4 serait fort et l’affaiblissement de l’aile Roi après 17…g6 18.h6 f5 19.h4 ou 17…h6 18.f4 c6 19.f5 g6 20.g4 g7 21.h4 h5 22.g3 conduisait à une dangereuse initiative pour les Blancs. » GM Polugaevsky

18.f4 b2

« Tal entre dans la variante principale essayant d’échanger le dangereux Fou de case blanche mais qu’aurait-il pu faire d’autre ? Si 18…h6 aurait suivi 19.f5 g6 20.h3 (20.g4!? g7 21.d4 Kasparov) g7 21.e6 fxe6? 22.d4 et la position noire s’écroule ; (mais les Noirs disposent de 21…f6! et la position est peu claire selon Kasparov). » GM Polugaevsky

Intéressant est 18…g6 pointé par Burgess après 19.h6 f5 20.exf6 (20.h4!? Kasparov) xf6 21.g5 c7 22.e6 xf2+ 23.h1 e7! 24.f1 xf1+ 25.f1 xf1+ 26.xf1 xe6 +=

Plus tard (1985) Polugaesky a recommandé 18…e7!? 19.f4 f5 20.d4 (20. xf5!? g6 21.g5) g6 21.h4! +=

Après 18...♘b2

19.xh7+!?

Le sacrifice du Greco connu depuis plus de 500 ans !

19…xh7 20.g5+ g6

Si 20…g8?! 21.h4 xg5 (21…e8 22.h7+ f8 23.e6! +-) 22.xg5 xd1 23.xd1 et pour la Dame, les Noirs n’ont obtenu qu’une compensation insuffisante avec Tour et Fou.

21.h4!!

« C’est la pointe de la combinaison. Evidemment trouver l’ensemble des variantes qui en découlent était possible seulement dans une préparation avant la partie. Je pense que c’est ici que Tal a réalisé qu’il combattait dans des conditions inégales, mais il n’y avait déjà plus d’issue. Les menaces planaient au-dessus du Roi noir avec 22.h5+ xh5 23.g4+ g6 24.f5+ h6 25.h7+ xg5 26.h5+ f4 27.f5 mat et 21…f5 échouait après 22.d4! avec la même idée 23.h5 ou 23.g3 ou encore 21…f6 22.h5+ xh5 23.g4+ h6 24.h2+ suivi du mat. Sa réponse est donc forcée. » GM Polugaevsky

21…c4!

Le meilleur coup ! Cette position est réapparue plus d’une dizaine de fois après cette partie.

Faible 21…xd1? (Si 21…f5 22. d4! avec la menace 23.h5) 22.h5+ h6 23.e6+ 1-0 Olafsson-Lombard (Athènes 1969)

Intéressant est de soustraire la Dame d’un échec à la découverte avec 21…e7!? avec cette variante possible 22.e3! c4 23.h5 h6 24.e4+ h7 25.f5+ h6 26.g3! xe4 27.g6+ h7 28.e6+ suivi de 29.xe7 +- (Analyse J. Edwards)

22.h5+ h6 23.xf7+ h7 24.f5 g8 25.e6!

Après 25.e6!

« J’étais parvenu à cette position dans mes analyses, avant la partie, durant la matinée. Et maintenant 25 coups ont déjà été joués ! Sur 25…e7 le piquant 26.h6! est décisif (menace 27.h7 mat). De plus, les Noirs étaient sur le point de se retrouver en crise de temps, alors que les Blancs n’avaient utilisé que quelques minutes et la plupart de celles-ci dans les premiers coups du début de la partie. » GM Polugaevsky

« En jetant un coup d’œil à cette position, je ne pouvais en croire mes yeux, elle était survenue sur l’échiquier de Polugaevsky ce même matin alors qu’il analysait dans sa chambre d’hôtel. » GM Geller

25…f6!

Le seul coup pour éviter la défaite, si 25…xd1 26.e7 e8 27.exf8= xf8 28.h6+ gxh6 29.g6+ h8 30.e8 +- Kasparov

26.xf6 gxf6 27.d2

« 27.d6 xd1 (27…h4!? Kasparov) 28.e7 c1! était plus énergique, mais le coup de la partie est suffisant pour gagner, puisque la menace d’installer le Cavalier subsiste. » GM Polugaevsky

Après 27.♖d2

Une partie Naumkin-Nevanlinna (Jyväskylä 1993) infirma ce jugement après 29.h6 b8 30.xb7 e8 31.d6 xe7 32.xe7 e3+ 33.h2 g4+ 34.g3 xh6 =

27…c6

Si 27…b4 28.a3 +- ou 27…a4!? 28.e7? (28.d6) e8? (28…xf7! = Kasparov) 29.d6 c6 30.xc4 dxc4 31.d6 avec net avantage. GM Polugaevsky

Les ressources défensives ont sans doute été sous-estimées selon Kasparov mais Tal en zeitnot n’était plus en mesure de calculer et abandonne le Cavalier pour éliminer le pion passé « e6 » , un jugement instinctif qui démontre sa profonde compréhension du jeu. Pourtant le jugement de Polugaevsky après 27…b4 28.a3 +- semble correct car la variante donnée par Kasparov comme une réfutation n’est pas convaincante après 28…b3 29.h6 h7 30.g4 g7 (ici au lieu de 30.Tc1) 30.h6+! g6 31.e7 e8 32.e6 et les pions passés font la différence car les pièces noires désorganisées ne peuvent faire valoir l’avantage matériel.

28.xb2

Après 28.♖xb2

28…e8?

« 28… c8 ! était le moindre mal, toutefois il n’aurait pas changé le résultat de partie après 29.h6 (29.e7 e8 30.d8) h7 30.f5 xe6 31.c1 ». GM Polugaevsky

Kasparov poursuit avec 31…g8 32.d2 e5 33.g3 d8 34.c7 et les Blancs ont encore beaucoup de travail à faire.

« La chose la plus difficile aux échecs est de gagner une partie gagnée. » Lasker

29.h6+ h7 30.f5 cxe6 31.xe6 xe6 32.c2 c6 33.e2!

Après 33.♖e2!

Avec avantage décisif selon Polugaevsky.

« Les Blancs sont maintenant clairement gagnants. Leurs pièces sont plus actives, le Cavalier occupe une position dominante sur f5 avec pour conséquence un puissant pion sur h6. » Burgess

33…c8 

Si 33…c7 34.e6! +- GM Polugaevsky. — Ce n’est pas aussi simple comme le montre Kasparov après 34…d7 35.xf6 d4 36.f1 d3 37.e1 d2+ 38.d1 e4 39.d6 xg2 40.xd2 f3 41.h6! avec une marche victorieuse du Roi blanc (Pourtant il y a encore quelques difficultés techniques après 41… d5) ou encore 34…c8 35.xf6 xf5 36.xf5 c1+ 37.h2 c2 38.f7+ h6 ( 38…g8 39.xa7 xf2 40.h3 d4 41.g4 +-) 39.g4! xa2 40.g3 +- Les pions blancs sur l’aile Roi sont supérieurs. — Plusieurs commentateurs avaient déjà rendu leur copie à ce moment-là et il faut saluer le travail remarquable de Kasparov dans ses ouvrages dédiés à ses « Grands Prédécesseurs »!

34.e7+

Après 34.♖e7+

34…h8?!

Plus résistant 34…h8 35.h4 c1+ 36.h2 c4 37.f4! xf4 38.g6 f4 39.g4 g5 40.e8+ g7 41.xc8 xg4 42.h3 a4 43.g3 xa2 44.f4 et le pion h supporté par la Tour et le Cavalier, décide de la partie. Kasparov

35.h4 f5 36.g6+ g8 37.xa7 1-0

Après 37.♖xa7 1-0
Mihail Tal et Lev Polugaevsky en 1980
Quart de finale du championnat du monde où Polugaevsky s’imposa invaincu 5,5-2,5

« Il va sans dire qu’une innovation au 25e coup est une rareté (ce qui n’est plus vraiment le cas de nos jours !), mais cela souligne à quel point un joueur peut s’attendre, à la fois sur le plan de la compétition et de la créativité, à un retour sur ses recherches et ses expérimentations. Il est difficile de dire qu’en soi un tel succès dépasse de loin les déceptions d’autres tentatives moins réussies, mais cela peut motiver un joueur, comme la partie contre Tal m’a motivé dans ce championnat d’URSS. » GM Polugaevsky

« La splendide victoire de Polugaevsky contre Tal a sapé la confiance des Noirs dans cette variante. Toutefois, comme le montre une analyse objective, les ressources défensives sont assez considérables. » Kasparov

Lev Polugaevsky et Boris Spassky en 1970 | Photo de Douglas Griffin

Cet article est un hommage à Lev Polugaevsky qui nous a quittés le 30 août 1995, il y a déjà 25 ans.

Lev Polugaevsky - Mihail Tal, URS-ch37 Final Moscow, 07.09.1969

Georges Bertola

Je tiens à remercier Gérard Demuydt pour la mise en ligne de mes articles et tous les lecteurs qui, par leurs remarques positives, m’incitent à poursuivre.